Selon Bank Al-Maghrib, le coût du crédit, aurait été, au T1-2025, en stagnation selon 73% des entreprises et en baisse selon 21% d'entre elles. Cette dernière proportion atteint 40% dans la « chimie et parachimie » et 21% dans « l'agroalimentaire ».
L'accès au financement bancaire aurait été jugé « normal » par 84% des entreprises et « difficile » par 10% d'entre elles au premier trimestre 2025, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Dans la « chimie et parachimie », ces proportions atteignent respectivement 80 % et 17%, fait savoir BAM dans un bulletin sur les résultats trimestriels de son enquête de conjoncture, relevant que les entreprises de « l'agroalimentaire », de la « mécanique et métallurgie » et du « textile et cuir » déclarent un accès au financement bancaire globalement « normal ».
Pour ce qui est du coût du crédit, il aurait été, au T1-2025, en stagnation selon 73% des entreprises et en baisse selon 21% d'entre elles. Cette dernière proportion atteint 40% dans la « chimie et parachimie » et 21% dans « l'agroalimentaire ».
En revanche, 86% des industriels du « textile et cuir » font état d'une stabilité du coût du crédit, contre 11% qui rapportent une hausse. Dans la « mécanique et métallurgie », l'ensemble des chefs d'entreprise indiquent une stagnation.
La Banque centrale révèle aussi que les dépenses d'investissement auraient stagné selon 64% des industriels et en hausse selon 22% d'entre eux. Ces proportions atteignent respectivement 82% et 18% dans la « mécanique et métallurgie », 60% et 25% dans le « textile et cuir », et 59% et 31% dans « l'agroalimentaire ».
Dans la « chimie et parachimie », 53% des entreprises signalent une stagnation des dépenses d'investissement, 28% une baisse, et 18% une hausse. Ces dépenses auraient été financées à hauteur de 73% par des fonds propres et de 27% par recours au crédit.
Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une hausse des dépenses d'investissement dans l'ensemble des branches.