Les troisièmes Assises nationales sur la fiscalité, qui se sont ouvertes ce vendredi 3 mai à Skhirat et se poursuivront jusqu’à demain, s’inscrivent dans le sillage des réflexions menées en vue de la conception d’un nouveau modèle de développement plus inclusif et dynamique sur les plans économique, social, territorial et environnemental, indique un communiqué parvenu à notre rédaction.
Pendant plus de trois mois, le comité scientifique de pilotage des Assises a réuni quatorze groupes de travail thématiques dont les travaux ont permis d’établir un diagnostic objectif du système fiscal actuel, en croisant les analyses, les perceptions, les attentes, les interrogations et les propositions parvenues de l’ensemble des acteurs suite à l’appel à contribution citoyen lancé par la DGI.
Les résultats des travaux ont été analysés et ont guidé la conception du programme général des 3èmes Assises qui s’articulera autour de cinq thématiques : la fiscalité, pilier du modèle de développement ; la fiscalité et compétitivité ; les incitations fiscales ; la convergence des fiscalités d’Etat et locale ; les contours d’un nouveau modèle de gouvernance fiscale.
Ont notamment pris part à ces Assises le chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Salaheddine Mezouar, le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Benchaâboun, et le Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, à la fiscalité et à l’union douanière, Pierre Moscovici. «Nous (le Maroc et l’Union européenne, ndlr) avons su trouver de bons accords en matière de pêche et d’agriculture, et qui préservent les intérêts des deux parties. Nous avons évité, à travers un travail commun, que le Maroc figure sur une liste noire, ou une liste grise, de paradis fiscaux. Ce n’est pas la place de l’économie marocaine», a déclaré ce dernier.