Durant la conférence de presse qui a suivi la réunion trimestrielle de Bank Al-Maghrib (BAM), ce 17 décembre, le Wali Abdellatif Jouahri a annoncé que le texte encadrant l'utilisation des cryptoatifs a été finalisé et soumis au circuit législatif.
Selon le Wali de la Banque centrale, la loi sur l'utilisation des cryptoactifs a été finalisée et soumise au circuit législatif. Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion trimestrielle de BAM, ce 17 décembre, durant laquelle il a été décidé de réduire le taux directeur à 2,50%, Abdellatif Jouahri a expliqué que ce texte a été réalisé en impliquant toutes les parties prenantes, aux niveaux national et international.
"Nous avons travaillé avec l'assistance combinée du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Sur le plan méthodologique, nous avons intégré les meilleures pratiques internationales", a expliqué le Wali.
Sans dévoiler le contenu du texte, Abdellatif Jouahri a affirmé qu'il prend en compte toutes les considérations soulevées au niveau international, y compris les dernières recommandations du G20. "Dans cette optique, nous avons laissé une certaine flexibilité concernant les cryptoactifs, afin de ne pas freiner l'innovation qui peut y être associée", a-t-il précisé.
Avec cette loi, le Maroc sera "un des premiers pays à avoir encadré les cryptoactifs en leur offrant un cadre clair et précis, aussi bien pour les utilisateurs que pour les investisseurs", s'est-il félicité.
"Ce cadre permet à chacun de comprendre ses actions et ses responsabilités, tout en prenant en compte des considérations essentielles, comme les risques inhérents, tels que le blanchiment d'argent. Il vise également à alerter les utilisateurs sur les pertes potentielles qu'ils doivent assumer conformément aux dispositions du texte", a poursuivi le Wali.
"La loi a été finalisée, et aujourd'hui nous sommes en train de travailler sur les textes d'application. Là aussi, l'assistance technique continue de nous accompagner, car ensemble, nous préparons un cadre qui pourrait être généralisé aux différentes législations des pays en voie de développement ou émergents", a-t-il conclu.