Mes portefeuilles et surveillances 
À l’heure où virements, paiements et demandes de crédit s’effectuent en quelques clics, Bank Al-Maghrib publie un guide pratique destiné à accompagner les usagers dans la sécurisation de leurs opérations bancaires en ligne. Une initiative salutaire face à la recrudescence des fraudes numériques et à l’essor massif des services financiers digitalisés.
Un virage numérique à double tranchant
Au Maroc, comme ailleurs, les services bancaires ont largement basculé dans le numérique. Consulter son solde, transférer de l’argent ou souscrire un crédit peut aujourd’hui se faire depuis un Smartphone, sans se rendre en agence. Cette dématérialisation facilite l’accès aux services, notamment dans les zones éloignées, et contribue à renforcer l’inclusion financière.
Mais cette autonomie accrue s’accompagne de nouvelles responsabilités pour les clients : maîtriser les outils numériques, mais aussi comprendre les risques qui en découlent.
Bank Al-Maghrib tire la sonnette d’alarme : les fraudes liées aux services bancaires en ligne sont de plus en plus fréquentes. Faux sites Internet, e-mails et SMS de phishing, appels téléphoniques frauduleux… Les méthodes des escrocs sont de plus en plus sophistiquées et visent à récupérer les identifiants, mots de passe ou codes de validation des clients.
Une simple erreur comme cliquer sur un lien suspect ou se connecter via un Wi-Fi public non sécurisé peut suffire à compromettre un compte bancaire.
Les bons réflexes à adopter
Le guide de Bank Al-Maghrib met en avant plusieurs recommandations essentielles :
Au-delà des outils techniques, Bank Al-Maghrib insiste sur la vigilance de tous les instants :
Un engagement pour une culture de la sécurité numérique
À travers cette publication, Bank Al-Maghrib ne cherche pas à alarmer, mais à responsabiliser les usagers en les outillant face aux nouveaux enjeux de la banque digitale. L’objectif est clair : faire de la sécurité un réflexe partagé, à l’heure où le numérique devient la norme dans les pratiques bancaires.
