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Ce nouveau lancement viendra alors compléter son offre monétique en la rendant plus adaptée aux nouveaux besoins des clients particulièrement les jeunes friands de nouvelles technologies et toujours en recherche de gain de temps et de praticité.
La transformation digitale de BMCI s’accélère. Le Groupe bancaire promet à sa clientèle une panoplie d’innovations pour cette année, enrichissant ainsi le processus enclenché depuis fin 2020.
Des services qui selon Philippe Dumel, président du directoire de la BMCI, évoluent et deviennent de plus en plus digitaux, rapides et simples à employer.
L’agenda digital de la banque a été dévoilé lors d’un point de presse tenu lundi 4 avril pour la présentation des résultats annuels de la BMCI.
Ainsi, la Banque lancera dès le 30 avril la carte biométrique. «C’est une innovation au niveau du marché local mais aussi au sein du groupe PNB Paribas », souligne Loubna Hajji, responsable marketing, innovation et digital au sein de BMCI.
Au titre de cette carte biométrique, le pin sera remplacé par une empreinte biométrique. Ainsi, lors de la réception de la carte, le client enregistre son empreinte grâce à un boîtier à usage unique.
Cette carte vient ainsi favoriser le paiement sans contact. Elle vient se greffer au bracelet contactless «woop», lancé en date du 18 février. Pour la Banque, ce nouveau lancement viendra alors compléter son offre monétique en la rendant plus adaptée aux nouveaux besoins des clients particulièrement les jeunes friands de nouvelles technologies et toujours en recherche de gain de temps et de praticité.
La BMCI s’engage par ailleurs à enrichir les fonctionnalités de sa banque à distance «BMCI connect». Ainsi dès le mois de mai, de nouvelles évolutions de l’application verront le jour.
Citons dans ce sens la gestion des cartes bancaires, des plafonds de retrait de paiement ainsi que des services adossés aux paiements.
A cela s’ajoutent l’opposition définitive et blocage temporaire des cartes, la génération du 1er mot de passe ou encore la réinitialisation du mot de passe oublié.
«Nous avons été à l’écoute des clients sur des choses qui soit sont irritantes ou bien des choses où nous devons avoir des services adéquats qui correspondent aux attentes de nos clients.
Plusieurs enrichissements verront le jour d’ici la fin de l’année», précise Mme Hajji.
La Banque améliorera, au cours de cette année, la digitalisation du processus d’entrée en relation qui a été amorcé en 2021.
Parallèlement à ces annonces, le président du directoire de BMCI Bank a passé en revue les principaux faits ayant marqué l’activité de la banque au titre de l’exercice 2021.
Citons en premier le renforcement de l’engagement de la banque dans la relance de l’économie marocaine après un exercice 2020 difficile.
«Nous avons enregistré une hausse tout à fait significative de la production des crédits amortissables ayant atteint 8,9 milliards de dirhams, soit une hausse de 30% comparé à 2020», souligne M. Dumel.
Et de poursuivre qu’ «on peut trouver une trace directe de cette bonne dynamique avec une progression des crédits adressés aux ménages, notamment les crédits à la consommation qui ont augmenté de 5,7% et dans une mesure encore plus modeste une hausse des encours des crédits immobiliers de +1,6%». BMCI a affiché des résultats en hausse au titre de l’exercice 2021.
Une performance soutenue par la nette amélioration du coût du risque ayant directement contribué à la hausse du résultat net.
«L’année 2021 a été marquée par une progression de notre résultat net consolidé par groupe de +24,8% pour atteindre 194 millions de dirhams. Cette évolution est d’une part du fait de la maîtrise du coût du risque et de la concrétisation de l’opération exceptionnelle en lien avec la cession et la création de l’OPCI Cléo Pierre», explique Asmaa Mannane, responsable contrôle de gestion chez BMCI.
Et de préciser que «cette augmentation s’est faite dans un contexte d’augmentation de nos frais de gestion suite aux investissements consentis par la banque, notamment sur le plan informatique ».
Le produit net bancaire consolidé a atteint à fin décembre les 3,04 milliards de dirhams, soit en légère baisse de 0,3% comparé à 2020.
Les frais de gestion ont atteint pour leur part 2,13 milliards de dirhams, en évolution de 23,6%.
Le coût du risque consolidé s’est amélioré de 36,2% pour atteindre à fin 2021 les 575,3 millions de dirhams avec un résultat avant impôts consolidé de 351 millions de dirhams (-2,6%).
